Nouvelles Du Front(end)
Ce lundi 23 mai a été l’occasion de se réunir pour parler front-end à la Tour du Web. Comme chaque mois, on se retrouve et on discute des sujets qui animent le métier, avec deux thèmes sous forme de présentation suivie d’un débat, clos par un apéro sur un ton plus léger ! Deux débats à l’ordre du jour cette fois-ci : le premier, après une présentation de la plateforme javascript Meteor par Nico Prat, avait pour sujet l’usage (ou non) des frameworks javascript ; le second nous a amené à réfléchir aux avantages et inconvénients du travail à distance, avec le témoignage de Pascal Corpet.
#Frameworks ou tartines de javascript ?
Le développeur est faignant et aime bien récupérer du code tout fait, de la simple fonction sur Stackoverflow à un framework complet comme Angular ou Ember, en passant par des librairies comme jQuery. Cependant cet usage a montré ses limites (cf. le scandale de left-pad). Se pose donc la question de la “dépendance” de notre code, à la fois à d’autres dont on ne peut être sûr de la pérennité (“OMG, ils ont tout changé avec Angular 2 !”), mais aussi au savoir d’autres développeurs (merci Stackoverflow !). Car si on nous encourage souvent à ne pas réinventer la roue, il reste important de comprendre le fonctionnement des outils pour les utiliser. Une fois que l’on vous a expliqué ce qui compose une roue de vélo, vous saurez la regonfler et vous saurez qu’il vaut mieux éviter de rouler sur le verre pilé ! En 2005 on apprenait javascript, en 2010 jQuery, et en 2015 Angular. “Mais jusqu’où s’arrêteront-ils ?”.
Débats par équipe avant de monter au Front #brainstorming #NouvellesDuFrontend pic.twitter.com/dycR8u9sRB— Les Bricodeurs (@LesBricodeurs) 23 mai 2016
Cela dit, vu le niveau de complexité du métier aujourd’hui, difficile de développer “from scratch” la moindre application ou site web sans être aidé par ce genre d’outils. Au delà des aspects pratico-pratiques des frameworks, ils ont l’avantage de rassembler une communauté qui œuvre pour les faire avancer, et crée de fait un lien entre ces développeurs qui s’entraideront plus facilement en ayant un socle commun. Un framework permet aussi une reprise et maintenance du projet plus aisée, grâce à des normes bien établies qui sont censées garantir une cohérence du code. On peut conclure que l’usage d’un framework ou non dépendra des besoins du projet et de la taille de l’équipe de développement. Il est aussi intéressant de noter que ce sont souvent ces outils qui font avancer les standards : par exemple, les imports/exports de modules dans ES2015 ont été largement poussés par la communauté ces dernières années.
Sympa ce débat #Framework vs. #javascript en tartines avec @LesBricodeurs ! pic.twitter.com/IcEW3WkBAA— Damien Armenté (@DamienArmente) 23 mai 2016
#Travail en entreprise ou à distance ?
Le télétravail, que l’on soit indépendant ou non, s’est très largement démocratisé cette dernière décennie, en témoigne l’effervescence des lieux de coworking un peu partout sur le territoire. Les avantages sont relativement évident : calme et productivité, flexibilité des horaires, économies diverses (trajets, repas, etc.), facilité à gérer sa vie de famille ; la liste est plus ou moins longue selon la souplesse que propose votre entreprise ou vos clients. Cependant, d’une part toutes les personnalités ne s’adaptent pas à ce mode de travail : solitude, manque de motivation, difficultés à collaborer… D’autre part, il faut que l’entreprise embrasse les outils et les modalités de fonctionnement que cela implique. Pascal nous a raconté que chez Google les télé-travailleurs sont connectés en visioconférence toute la journée, afin de conserver un minimum de lien et de faciliter l’entraide au quotidien. La question de la mentalité des différents pays a aussi été relevée : en France, on a tendance à tout de suite se poser la question “ton patron ne te demande pas de justifier tes horaires ?”, où l’on a pour habitude de récompenser ceux qui travaillent tard (“work-aholics”), alors qu’en Allemagne par exemple, rester au delà de 17h est un signe de mauvaise organisation de son temps.
L'argument de clôture "Avec des lieux comme la cordée on peut travailler à distance et se recréer une communauté" pic.twitter.com/ObfjUi8izT— Les Bricodeurs (@LesBricodeurs) 23 mai 2016
Le compromis peut se situer dans les mi-temps sur place, qui permettent à la fois d’être présent en entreprise tout en ajustant son temps au mieux et en conservant certains moments de “travail pur” où l’on est plus productif (la faute aux open-spaces ?). Dans le cas où l’entreprise est plus loin, on pensera aux espaces de coworking qui ont l’avantage de briser la routine et la solitude du quotidien du travailleur à distance.
#On se croise ?
Si ces sujets vous intéressent, rejoignez-nous à la prochaine édition des Nouvelles du front(end) à Lyon. C’est gratuit, ouvert à tous et promis on s’amuse bien !
Merci d'être venu hier soir, c'était top! #NouvellesDufrontend pic.twitter.com/rRSp6g91GT— Les Bricodeurs (@LesBricodeurs) 24 mai 2016